03403nam 2200493 450 991046617000332120230309233132.0979-1-03-650094-72-7606-3312-810.4000/books.pum.7202(CKB)3710000001049815(Au-PeEL)EBL4750343(CaPaEBR)ebr11337701(CaONFJC)MIL973469(OCoLC)972292876(Au-PeEL)EBL6954469(FrMaCLE)OB-pum-7202(VaAlCD)20.500.12592/h7nrn8(MiAaPQ)EBC4750343(PPN)233403035(EXLCZ)99371000000104981520170214h20132013 uy 0freurcnu||||||||rdacontentrdamediardacarrier"Parti pris" littéraire /Lise GauvinMontréal, [Ontario] :Les Presses de l'Université de Montréal,2013.©20131 online resource (215 pages)2-7606-3311-X Je dois l'avouer d'entrée de jeu, c'est sans la moindre nostalgie que je viens de relire l'étude que Lise Gauvin a consacrée aux quelques écrivains qui, au début des années 1960, s'étaient lancés avec moi dans la mêlée en affichant haut et fort leur parti pris. Quand le premier numéro de la revue Parti pris a paru, en octobre 1963, il y a donc près de cinquante ans, j'avais vingt et un ans, l'âge où on avait alors le droit de vote et celui de se saouler en toute légalité. Ce n'était pas suffisant pour les jeunes gens en colère que nous étions. Nous trouvions que l'Histoire traînait les pieds et qu'il fallait lui faire violence, même si le terrorisme ne devait guère tarder à nous apparaître comme un cul-de-sac. Il nous fallait un lieu pour le dire - une revue et une maison d'édition -, mais le dire comment ? C'est ce comment dire le réel québécois qui occupe la plus grande place dans cet ouvrage. Car la problématique de la langue, à laquelle désormais on résume l'aventure de Parti pris, était et demeure au cœur du combat que nous menions, non sans certaines ambiguïtés, que Lise Gauvin ne manque d'ailleurs pas de signaler à l'attention de ses lecteurs de 1975, comme à ceux d'aujourd'hui. - Tiré de la postface d'André Major Parti pris fut, à l'heure de la Révolution tranquille, ce que Refus global avait signifié, quelque quinze ans plus tôt, pour les créateurs vivant la période duplessiste : une contestation radicale et un refus de se cantonner dans « la seule bourgade plastique » (ou littéraire), cette valeur-refuge qu'a longtemps représentée l'œuvre d'art au Canada français. Pour les rédacteurs de Parti pris, revue politique et culturelle qui s'engage à promouvoir simultanément l'indépendance, le laïcisme et le socialisme, écrire devient une tentative de s'identifier à « la chair vive d'un peuple » ainsi que la revendication d'une « responsabilité entière ».French-Canadian literature20th centuryHistory and criticismFrench-Canadian literatureHistory and criticism.840.99714Gauvin Lise533993MiAaPQMiAaPQMiAaPQBOOK9910466170003321"Parti pris" littéraire2104870UNINA