03726 am 2200565 n 450 9910357817703321201906122-7535-6647-X10.4000/books.pur.120822(CKB)4100000009940645(FrMaCLE)OB-pur-120822(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/51315(PPN)241684943(EXLCZ)99410000000994064520191202j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierDe la religion de tous à la religion de chacun Croire et pratiquer à Orléans au XVIIIe siècle /Gaël RideauRennes Presses universitaires de Rennes20191 online resource (394 p.) 2-7535-0775-9 La vie religieuse d’Orléans au XVIIIe siècle est habituellement résumée autour de deux éléments majeurs : le jansénisme et la déchristianisation, ou du moins l’éloignement de la religion. Les figures épiscopales de L.-G. Fleuriau, pour le premier, et de L.-S. de Jarente, pour la seconde, incarnent cette réalité. Pourtant, au travers de la présentation de la vie paroissiale et de sa gestion quotidienne (comptes, délibérations, rapport avec le curé, aménagement de l’église), des fêtes, des processions, des confréries, des testaments, du jansénisme, de la vie des dévots, de la présence d’objets, d’images et de livres pieux dans les maisons et de leur localisation dans les intérieurs, la réalité religieuse s’avère beaucoup plus complexe. Non seulement l’importance du jansénisme est à nuancer, du moins à préciser, mais la déchristianisation n’est pas de mise. De nombreux Orléanais vivent à l’écart des querelles jansénistes. La religion de la croix et de la sensibilité, pourtant présentée comme l’opposé du jansénisme, se diffuse autour des jésuites. De ce point de vue, en poussant la porte des églises d’Orléans au XVIIIe siècle, des confréries et des maisons, en suivant les missions et les processions, ce livre offre une image plus équilibrée et concrète de la vie religieuse locale. Le jansénisme s’avère alors important surtout par les discussions qu’il motive, les querelles, qui poussent les fidèles à prendre position. Il en est de même pour la déchristianisation. Loin de reculer, la nature de la religion change. Les paroissiens donnent moins d’argent aux quêtes, mais investissent davantage dans les bancs à l’église. Certaines confréries voient leurs effectifs diminuer, mais leur dévotion est plus spiritualisée et, au final, leur vitalité est maintenue. Surtout, le testament et l’inventaire après décès résument ces évolutions. La place de la religion diminue dans le premier, sans disparaître, mais obéit de plus en plus à une volonté personnelle. De même, l’inventaire…Religionpiétécroyancejansénismedévotionrites funérairescroyancepiétérites funérairesdévotionjansénismeReligionpiétécroyancejansénismedévotionrites funérairesRideau Gaël1298809Cabantous Alain251019Cottret Monique1306298FR-FrMaCLEBOOK9910357817703321De la religion de tous à la religion de chacun3036202UNINA