04483 am 2200781 n 450 9910342654903321201906122-7535-6666-610.4000/books.pur.137193(CKB)4100000009526219(FrMaCLE)OB-pur-137193(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/47289(PPN)267959516(EXLCZ)99410000000952621920191014j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierLa fabrique de l’honneur Les médailles et les décorations en France, XIXe-XXe siècles /Bruno Dumons, Gilles PolletRennes Presses universitaires de Rennes20191 online resource (240 p.) 2-7535-0821-6 Depuis longtemps, la pérennisation du pouvoir royal s’était appuyée sur un ensemble de techniques, de dispositifs et de pratiques de gouvernement parmi lesquelles se distinguait l’attribution d’une médaille ou d’une décoration qui permettait de mettre à l’honneur un sujet. Si les révolutionnaires de 1789 ont décrété la suppression de ces ordres royaux, l’Assemblée nationale de 1791 a considéré qu’il y avait toujours lieu d’attribuer des marques d’honneur aux citoyens. Bonaparte reconnaît au Conseil d’État en 1802 qu’une telle technique n’est pas incompatible avec l’idéal républicain : « Je défie qu’on me montre une République ancienne ou moderne dans laquelle il n’y a pas eu de distinctions... » Ainsi, l’honneur devient une affaire de mérite, rationalisable et génératrice d’un nouveau modèle d’élites. Recevoir une décoration, c’est donc être mis à l’honneur publiquement par l’institution qui la décerne. L’individu récompensé incarne un exemple de « vertu » et de « mérite ». L’attribution d’une médaille appartient à une logique de « distinction » et devient progressivement une « technique de gouvernement ». Dès le début du XIXe siècle, un véritable engouement pour les médailles et les décorations s’empare d’ailleurs de la nouvelle société bourgeoise. L’Empire et la République mais également l’Église ont distribué chacun à profusion ces marques de reconnaissance. Cette inflation de récompenses honorifiques qui ne se dément pas jusqu’au milieu du XXe siècle, et dans une large mesure jusqu’à nos jours, appelle une réflexion générale et une analyse socio-historique qui n’a jusqu’alors guère suscité l’intérêt des chercheurs en sciences sociales. Préalablement considéré comme poussiéreux et futile, réservé aux numismates et aux érudits, cet objet d’étude peut être revisité sous une double approche qui envisage la médaille et la décoration comme une technique relevant des « sciences de gouvernement » et un outil de fabrication des nouvelles élites. Pour la première fois,…Historymédaillesdécorationhonneurmériteélitehistoire de Franceélitedécorationhonneurhistoire de FrancemédaillesmériteHistorymédaillesdécorationhonneurmériteélitehistoire de FranceAudren Frédéric1292010Boniface Xavier1298714Boudon Jacques-Olivier476177Caille Frédéric959629Chauveau Sophie1300690Dreyfus Michel249391Dumons Bruno1288723Gerson Stéphane1049094Hazareesingh Sudhir1085875Ihl Olivier1293348Lalouette Jacqueline1286147Lascoumes Pierre507705Petiteau Natalie686538Pollet Gilles1289782Thivend Marianne1307000Vernier Olivier1291073Dumons Bruno1288723Pollet Gilles1289782FR-FrMaCLEBOOK9910342654903321La fabrique de l’honneur3028643UNINA