04702 am 2200829 n 450 9910341153503321201906122-7535-6784-010.4000/books.pur.119604(CKB)4100000009365878(FrMaCLE)OB-pur-119604(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/58713(PPN)26796059X(EXLCZ)99410000000936587820190920j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierLa rumeur au Moyen Âge Du mépris à la manipulation, Ve-XVe siècle /Myriam Soria, Maïté BilloréRennes Presses universitaires de Rennes20191 online resource (352 p.) 2-7535-1285-X Fausses nouvelles de la mort du roi, révélations de complots contre la chrétienté, dénonciations des mœurs légères des reines et princesses, accusations de crimes sexuels contre des ecclésiastiques, multiplications de miracles autour de tombes, portraits flatteurs ou infamants de grands et de petits que rien ne vérifie en dehors d’affirmations transmises à l’oral comme à l’écrit, entre voisins, amis, courtisans, guerriers et hommes d’Église : la rumeur est omniprésente au Moyen Âge. Elle n’épargne aucun pan de la société, aucun groupe humain et elle est de tous les temps entre le Ve et le XVe siècle. Elle s’inscrit dans les sources textuelles de toute sorte, qui lui répondent, la confortent, la relaient ou simplement la disent avec des mots bien spécifiques. Pourtant, les médiévistes ont souvent considéré qu’ils ne pouvaient saisir dans la documentation plus que le souvenir de la rumeur. Sujet à la mode, la rumeur médiévale a principalement été étudiée, jusqu’ici, dans le cadre des rapports entretenus entre le peuple et les autorités à la fin du Moyen Âge. Envisagée sur le fond des grandes crises (guerres, révoltes), associée au défaut d’information et à la sédition, jugée caractéristique et révélatrice de l’opinion des gens de peu en rupture momentanée avec les gouvernants, la rumeur a rarement été abordée comme un phénomène de communication entre égaux (chez les élites comme chez les humbles), dans des usages socialement constructifs et révélateurs de craintes, mais aussi de revendications, d’espoirs, d’imaginaires et de croyances. C’est pour tenter de renouveler et de compléter cette approche historique, que les auteurs du présent ouvrage ont croisé les résultats de recherches menées sur le statut, la construction, les usages et la portée d’une rumeur qui n’est, au Moyen Âge, caractéristique d’aucun groupe social, économique, politique ou d’opinion spécifique. Le mépris affiché par les élites à son égard, lorsqu’elle émane des petits et de leurs ennemis, ne…HistoryMedieval & Renaissance StudiesrumeurMoyen Âgehistoire des mentalitésinformationcommunicationMoyen Âgerumeurhistoire des mentalitésinformationcommunicationHistoryMedieval & Renaissance StudiesrumeurMoyen Âgehistoire des mentalitésinformationcommunicationBilloré Maïté1293993Boissellier Stéphane480444Boutoulle Frédéric1240679Boyer-Gardner Delphine1293994Bozoky Edina386655Brocard Nicole1282417Clément François1285392Depreux Philippe1293646Deswarte Thomas1290632Gauvard Claude155109Gregoriu Brindusa1293995Hablot Laurent1283673Isaïa Marie-Céline1291689Lecuppre Gilles627625Lecuppre-Desjardin Élodie327437Rauwel Alain1293996Rider Jeff1293997Soria Myriam1293998Türk Egbert1293999Vincent Nicholas1294000Wagner Anne738959Soria Myriam1293998Billoré Maïté1293993FR-FrMaCLEBOOK9910341153503321La rumeur au Moyen Âge3022855UNINA