04535 am 2200769 n 450 9910340604003321201906072-7535-6842-110.4000/books.pur.112928(CKB)4100000009194776(FrMaCLE)OB-pur-112928(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/43110(PPN)267961057(EXLCZ)99410000000919477620190909j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierChevalerie et christianisme aux XIIe et XIIIe siècles /Martin Aurell, Catalina GirbeaRennes Presses universitaires de Rennes20191 online resource (326 p.) 2-7535-1726-6 La chevalerie présente deux acceptions, l’une sociale et l’autre idéologique. D’une part, le groupe aristocratique des combattants à cheval, et d’autre part les valeurs qui lui imposent des comportements spécifiques. Devons-nous la mêler inextricablement au christianisme ? Les penseurs des XIIe et XIIIe siècles justifient la prépondérance sociale des chevaliers par le péché d’Adam et la rupture de l’harmonie originelle qu’il entraîne. Ils considèrent que les miles — « élu parmi mille », selon l’étymologie d’Isidore de Séville — ont pour vocation divine de défendre le faible et de faire régner la justice, instaurant par les armes la paix. Cette théologie politique marque l’évolution de l’adoubement, qui emprunte alors à l’onction royale et aux sacrements chrétiens bien des éléments de son rituel. En recevant l’épée, dûment bénie, et la colée, le nouveau chevalier intègre un ordre, tout comme le clerc est ordonné. La prédication lui rappelle les devoirs spécifiques de l’état qu’il vient d’adopter, en particulier de mitiger sa violence et d’exercer sa puissance avec droiture et modération. Elle l’encourage à partir en croisade pour défendre la Chrétienté. Jusqu’aux années 1990, dans leurs analyses sur la chevalerie, les historiens ont repris la trame du discours normatif des clercs, que nous venons brièvement de présenter. Ils ont tenu pour vraisemblable l’influence extérieure de l’Église dans la mitigation de la violence nobiliaire, grâce à l’influence sur le code chevaleresque de la Paix de Dieu et plus largement du message évangélique. Depuis les vingt dernières années, d’autres spécialistes remettent en cause ce modèle, remarquant la nature idéale des discours des clercs médiévaux sur la chevalerie, qu’il conviendrait de déconstruire. Ils adoptent l’anthropologie culturelle pour méthode afin de conclure que, tout au long du Moyen Âge et de façon endogène, la société guerrière produit ses propres codes de conduite pour épargner les vies de ses membres dans les…HistoryMoyen ÂgechevaleriechristianismeChrétienté médiévalecivilisation médiévaleMoyen ÂgeChrétienté médiévalecivilisation médiévalechevaleriechristianismeHistoryMoyen ÂgechevaleriechristianismeChrétienté médiévalecivilisation médiévaleAgrigoroaei Vladimir1305525Aurell Martin157327Baldwin John W202423Barthélemy Dominique387359Boutet Dominique151896Contamine Philippe133791Crouch David270789Flori Jean224040Gillingham John141602Girbea Catalina1293780Gouguenheim Sylvain607110Guerreau-Jalabert Anita220789Hablot Laurent1283673Kaeuper Richard W1095411Storelli Xavier1305526Toubert Pierre161942Vauchez André384668Voyer Cécile1300821Aurell Martin157327Girbea Catalina1293780FR-FrMaCLEBOOK9910340604003321Chevalerie et christianisme aux XIIe et XIIIe siècles3027908UNINA