04786 am 2200601 n 450 9910324035203321201903122-8028-0355-710.4000/books.pusl.20172(CKB)4100000008283911(FrMaCLE)OB-pusl-20172(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/48985(PPN)236710079(EXLCZ)99410000000828391120190528j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierLa guerre et l’Europe /Anne-Marie DillensBruxelles Presses de l’Université Saint-Louis20191 online resource (175 p.) 2-8028-0140-6 Les mutations conceptuelles de la guerre en Europe du XVIIe siècle à nos jours / par Bruno Colson -- La fin de la guerre / par Eric de la Maisonneuve -- Clausewitz au XXIe siècle / par Emmanuel Terray -- La référence au droit international comme justification du recours à la force / par Olivier Corten -- Les conflits modernes et les médias / par Jamie Shea -- L'idée de guerre juste a-t-elle encore un sens? / par Myriam Revault d'Allonnes -- La question de la défense dans l'intégration européenne / par Christian Franck -- La gestion civile des crises par l'Union Européenne dans le contexte du développement d'une politique de prévention des conflits / par Bernard Adam -- Quelques brèves réflexions / par Jean-Michel Sterkendries -- Postface : la tragédie de l'histoire / par Eric de la Maisonneuve.Dans le prologue de la Condition de l'homme moderne, H. Arendt prédit des temps dans lesquels les hommes ne pourront plus penser ce qu'ils font car les mots pour le faire leur manqueront. Il y a deux ans, au moment de la campagne aérienne du Kosovo, les nations libres ont eu du mal à trouver les mots pour penser leur recours à la force armée. Comme le rappelle le spécialiste du droit des conflits dans ce volume, Olivier Corten, une première difficulté en la matière était liée à l'absence d'un mandat clair donné par le Conseil de sécurité aux forces alliées ; une seconde, au non respect de l'égalité souveraine des États et du formalisme caractéristique du droit international contemporain. Est-ce à dire pour autant que l'intervention décidée par les démocraties occidentales pour des motifs officiellement humanitaires allait purement et simplement à rencontre du droit international ? Désignée par le président Chirac comme « une opération pour la paix et pour le droit », l'opération « force alliée » fut menée, selon les États européens, au nom d'une certaine moralisation des règles du droit ou de valeurs éthiques prévalant sur le procéduralisme des conditions de recours à la force défendu dans le texte de la Charte des Nations Unies. Mais quelles sont ces valeurs éthiques passant en dignité les requisits d'un ordre international fondé sur l'égale souveraineté des États ? Pour le moins, cette question oblige l'Europe, aujourd'hui plus que jamais, à s'interroger non seulement sur la légalité de ses interventions militaires dans un conflit, mais sur leur éventuelle légitimité, sur les buts politiques qui y sont poursuivis et les moyens mis en œuvre pour les réaliser. À ne pas débattre publiquement de ces questions, le danger est grand de réduire l'horizon pacifique que devraient favoriser les principes démocratiques au rang de ce que Kant appelle « une chimère vide » et de se contenter de paix larvées moins propres que les guerres au terme desquelles elles sont…NationalismEuropeMilitary historyEuropeHistory, MilitaryEuropeDefensesHistoryEuropeguerredroit internationalNationalismMilitary history.303.6/6Adam Bernard544960Colson Bruno728603Corten Olivier260567Dillens Anne-Marie1233223Franck Christian412554La Maisonneuve Éric de1306921Revault d’Allonnes Myriam1306922Shea Jamie1306923Sterkendries Jean-Michel1306924Terray Emmanuel125076Dillens Anne-Marie1233223Facultés universitaires Saint-Louis.Ecole des sciences philosophiques et religieuses.FR-FrMaCLEBOOK9910324035203321La guerre et l’Europe3028632UNINA