02782oam 2200553 n 450 991031064230332120230221121824.0979103510258610.4000/books.psorbonne.17712(CKB)4100000007656882(FrMaCLE)OB-psorbonne-17712(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/52198(PPN)267969341(EXLCZ)99410000000765688220190218j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierL’aveugle et le philosophe ou Comment la cécité donne à penser /Marion ChottinParis Éditions de la Sorbonne20191 online resource (165 p.)2-85944-620-6 Jusqu’à Descartes, les rares textes philosophiques consacrés à l’aveugle le considéraient comme nécessairement prisonnier de l’ignorance et envisageaient la cécité comme une privation. Descartes, le premier, conçoit l’aveugle comme le détenteur de lumières dont le voyant est privé. À la fin du xviie siècle puis au siècle des Lumières, l’aveugle devient une figure déterminante dans la critique de la métaphysique classique et de la théorie des facultés subjectives. Il est au cœur en particulier du fameux problème transmis par le mathématicien et opticien William Molyneux à John Locke, qui l’expose dans l’Essai sur l’entendement humain : un aveugle de naissance, à qui une opération aurait rendu la vue, saurait-il distinguer un cube d’une sphère, s’il ne pouvait que les voir sans les toucher ? Cet ouvrage propose de façon originale une histoire philosophique de la cécité à travers ses principaux penseurs - Descartes, Berkeley, Diderot, Wittgenstein... - et se clôt par une étude d’Evgen Bavcar, philosophe et aveugle, qui nous confronte au questionnement de la cécité sur elle-même à partir des analyses d’Ernst Bloch.PhilosophyaveuglevuecécitécécitéaveuglevuePhilosophyaveuglevuecécitéBavcar Evgen1356747Chottin Marion1356748Drumm Thierry1356749Duprey Laura1356750Le Ru Véronique1311877Markovits Francine160303Plaud Sabine1100462Tunstall Kate E1168016FR-FrMaCLEBOOK9910310642303321L’aveugle et le philosophe3361622UNINA