04430 am 2200745 n 450 9910309940003321201803032-7535-5932-510.4000/books.pur.49036(CKB)4100000007611035(FrMaCLE)OB-pur-49036(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/43323(PPN)267957645(EXLCZ)99410000000761103520190212j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierClameur publique et émotions judiciaires De l’Antiquité à nos jours /Frédéric Chauvaud, Pierre PrétouRennes Presses universitaires de Rennes20181 online resource (320 p.) 2-7535-2897-7 Quel sens accorder aux manifestations sonores et publiques qui émaillent l'histoire de la justice ? Oubliés aujourd'hui, des cris judicaires parfaitement licites avaient pu investir des collectivités humaines entières d'un statut complet d'auxiliaire de la justice et de protection des vulnérables. Le « Haro ! » normand, sans doute le plus connu de ces cris, mobilisait tout un voisinage contre une offense. Mais il n'est pas le seul : bien des procédures justifiaient qu'une « clameur publique » saisisse le prétoire, autorise une poursuite à « cor et cris », étreigne un suspect, avant d'exiger du juge un prompt jugement. L'origine et l'ampleur de ces manifestations collectives bruyantes méritent de nouvelles approches inspirées par la recherche en histoire sonore du fait politique. De l'Antiquité à nos jours, si l'on connaît quelques formes de ces appels au secours judiciaire qui fondaient une plainte reçue par une procédure, la justice qui se construisait – ou se déconstruisait – autour de ces bruits reste à explorer, ou doit être relue par la focale de cet objet sous-estimé qu'est la clameur publique. Elle se lie et se délie sans cesse autour de l'histoire de l'oralité, des flagrances et de la dénonciation. Jetées à la face des juges, les expressions de la mobilisation collective engageaient également les identités communautaires et patriotes : appel au pouvoir souverain, elles renvoyaient ce dernier à son rôle fondamental de débiteur de justice. Escortant de près ces interactions intenses entre le pouvoir judiciaire et la foule, la clameur publique évoque aussi la vindicte et le lynchage. Est-ce cela qui fit qu'elle fut nettement infléchie aux Temps modernes ? Doit-on y lire une dérégulation des mouvements collectifs au bénéfice de la police et de la justice ? Les communautés, lentement dépossédées de leurs cris judiciaires par l'État justicier, n'ont pourtant pas si facilement abandonné le monopole de la violence licite face à la flagrance des offenses. Les…Historyjusticeanthropologiecomportement collectifanthropologiejusticecomportement collectifHistoryjusticeanthropologiecomportement collectifAlmudever Eva1307943Aynié Marie1307944Beriet Grégory1281637Bouhdiba Sofiane1245114Caporossi Olivier1280122Cassayre Aude475083Challet Vincent1290132Charageat Martine1279635Chauvaud Frédéric435267Duchêne Pauline1280656Etsila Judicaël1307945Louet Sylvain1307946Ménard Hélène622670Murphy Gwénaël1307947Offenstadt Nicolas573268Paraizo Pierre1307948Poton Didier1281648Prétou Pierre1286781Simonneau Henri1307949Soula Mathieu1294493Vigier Fabrice1281966Villerbu Tangi1232981Chauvaud Frédéric435267Prétou Pierre1286781FR-FrMaCLEBOOK9910309940003321Clameur publique et émotions judiciaires3029058UNINA