04330nam 2200685 450 991027505350332120201017000056.0979-1-03-650192-02-7606-2526-510.4000/books.pum.9126(CKB)2560000000054164(EBL)3272685(OCoLC)923773968(MiAaPQ)EBC4750015(CEL)434812(CaBNvSL)slc00226262(MiAaPQ)EBC3272685(MiAaPQ)EBC6938592(Au-PeEL)EBL6938592(FrMaCLE)OB-pum-9126(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/44375(VaAlCD)20.500.12592/gz21tw(PPN)233381007(EXLCZ)99256000000005416420161213h20082008 uy 0freur|n|---|||||rdacontentrdamediardacarrierLa culture de la mémoire, ou, comment se débarrasser du passé? /Eric MéchoulanPresses de l’Université de Montréal2008Montréal, Quebec :Presses de l'Université de Montréal,2008.©20081 online resource (263 p.)Champ libre (Presses de l'Université de Montréal)Description based upon print version of record.2-7606-2098-0 Includes bibliographical references.Introduction : La mémoire n'est-elle plus qu'un souvenir? -- I. La condition moderne de la mémoire -- 1. Héritage et fantôme : le cas Nerval -- 2. Événement et mémoire dans la vie moderne : Baudelaire, Bergson, Freud et Nietzsche -- 3. L'attente du passé : passages de Victor Hugo chez Walter Benjamin -- 4. Monument et actualité : le Parthénon de Nashville -- 5. Immédiateté et oubli : de Georges Perec à Janet Cardiff -- II. Le travail du passé -- 6. Les archives et la question de la tradition : Paul Zumthor -- 7. La construction de la mémoire : Fernand Dumont -- 8. Le spectacle du passé : Guy Debord et alii -- 9. Le contemporain et l'anachronique : un palimpseste inverse chez Jacques Ferron -- Conclusion : La mémoire obsolète.On assiste depuis deux ou trois décennies à un engouement pour la mémoire qui touche les savoirs les plus variés autant que les institutions de l'État ou les publicitaires en mal d'idées. Les sociétés modernes avaient pourtant toujours semblé miser plus sur l'originalité du présent ou l'investissement dans l'avenir que sur le retour ou les reprises du passé. Comment comprendre alors cette résurgence ? Il existe, en fait, diverses façons de se débarrasser du passé. Les sociétés traditionnelles, en le sacralisant, en agissant en son nom, impliquaient activement l'ancien dans l'actuel : le passé n'est pas un problème s'il définit le présent. Or, depuis le passage à la modernité, c'est la culture qui donne identité et valeurs aux communautés, à charge pour les historiens de comprendre un passé mis à distance, et d'autant plus énigmatique. La culture s'affranchit alors du passé en l'archivant, en le marquant du sceau du patrimoine, en l'expliquant. En étudiant certains cas littéraires et intellectuels exemplaires, Éric Méchoulan retrace les moyens qui ont permis de « mettre en culture » la mémoire. Ainsi, on peut mieux comprendre comment celle-ci a quitté le cœur de la vie sociale, et pourquoi elle reprend aujourd'hui le devant de la scène. Une réflexion troublante et nécessaire sur les bons usages de la mémoire… et de l'oubli.Champ libre (Presses de l'Université de Montréal)MemorySocial aspectsMemory in literatureMemory (Philosophy)passémémoiremémoire littéraireMemorySocial aspects.Memory in literature.Memory (Philosophy)153.1/2Méchoulan Éric602382MiAaPQMiAaPQMiAaPQBOOK9910275053503321La culture de la mémoire, ou, comment se débarrasser du passé2075167UNINA