04405 am 2200877 n 450 9910214943903321201610132-84788-747-410.4000/books.enseditions.7191(CKB)3710000001633243(FrMaCLE)OB-enseditions-7191(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/52631(PPN)204695481(EXLCZ)99371000000163324320170703j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierLe Mal et ses masques Théâtre, imaginaire, société /Gisèle VenetLyon ENS Éditions20161 online resource (456 p.) 2-902126-35-2 Le « mal », impensé collectif, prend corps au gré de diverses représentations mythiques, poétiques, graphiques, musicales. Sorcières, guérisseuses, Machiavels, Antéchrists, voire bestiaire infernal, incarnent au théâtre ou dans la littérature pamphlétaire des xvie et xviie siècles ces « agents du diable » censés rendre visibles les dangers de l'invisible, mais que seuls leurs masques permettent de démasquer. La « diabolisation » de l'adversaire politique autorise une «chasse aux sorcières» qui n'a rien de métaphorique, mais au théâtre comme sur la scène politique, elle permet aussi la mise en évidence des jeux pervers du discours, le mal aux prises avec les mots, masque de l' « équivoque » qui ne parle pas seulement par la voix des sorcières comme dans Macbeth, mais inscrit l'ambivalence, menace de dévotement, comme mal au cœur de tout discours. L'ambivalence contient en elle la parodie, qui ne retient de l'invisible que le risible, mais elle permet aussi toutes les ruses de l'imaginaire pour surmonter les traumatismes du corps et de l'esprit, comme chez Graves ou Coleridge. Le théâtre lyrique, « chant des Enfers », témoigne aussi de cette « double voix ». Divertissement entre éthique et esthétique avec Purcell, ou affrontement idéologique entre choeurs des opprimés et chœurs des oppresseurs chez Haendel, il peut aussi prendre le relais du tragique : l'amalgame sensationnel, « théâtral », entre les monstres des enfers païens et l'enfer chrétien prive ce lieu par excellence du mal de toute référence métaphysique, pour mieux isoler comme nouveau « mal » le seul malheur de la passion trop humaine. L'enfer traditionnel se réduit à ses propres représentations parodiques, combien moins angoissantes que l'ontologie infernale proposée dans le Faust de Marlowe, égale à la contingence de l'être-là sans lieu ni durée définis.ArtTheaterthéâtrebienmalmusiquesorcièrelittératureartartsorcièremusiquelittératuremalthéâtrebienArtTheaterthéâtrebienmalmusiquesorcièrelittératureartBrossard-Deconinck Françoise1309367Cottegnies Line1234959Ertlé Antoine1309368Gheeraert-Graffeuille Claire1309369Goarzin-Bonafous-Murat Hélène1309370Guinle Francis802373Guyon-Lecoq Camille1309371Khoury Marielle D1309372Laroque François402447Lojkine-Morelec Monique176013Macmullan Gordon1309373Marre Claire1309374Martinet Marie-Madeleine601543Mounic Anne1137544Quéré Olivier1309375Richard Joël1306430Rouget Michèle1309376Venet Gisèle1234960Wiles David185139Willems Michèle1309377Venet Gisèle1234960FR-FrMaCLEBOOK9910214943903321Le Mal et ses masques3029351UNINA