03417 am 2200469 n 450 9910137143403321201604272-7535-4607-X10.4000/books.pur.29682(CKB)3710000000749503(FrMaCLE)OB-pur-29682(oapen)https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/45828(PPN)267932707(EXLCZ)99371000000074950320160718j|||||||| ||| 0freuu||||||m||||txtrdacontentcrdamediacrrdacarrierEdith Wharton L'objet et ses fictions /Denise GinfrayRennes Presses universitaires de Rennes20161 online resource (130 p.) 2-86847-807-7 Quel regard sommes-nous aujourd’hui à même de porter sur la fiction romanesque d’Edith Wharton (1862-1937), trop souvent peut-être rangée sous l’étiquette « esthétique et beaux chapeaux » ? Cette œuvre témoin d’une fin de siècle encore marquée par un certain idéal du beau, du bon, du vrai, et déjà à l’écoute des trépidations du XXe siècle naissant est une pierre angulaire de la littérature américaine. Située aux avant-postes de la modernité, comme à la charnière de deux cultures (américaine et européenne), elle tente de garder intacte l’image d’un monde qui disparaît tout en inscrivant avec lucidité et esprit le fruit d’une méditation sur le sujet humain, ses entreprises et ses productions, notamment la création artistique. Dans trois de ses romans, Chez les heureux du monde (1905), Les Beaux Mariages (1913) et Le Temps de l’innocence (1920), Edith Wharton s’interroge sur la place de l’objet dans la nouvelle économie des savoirs et le libéralisme de son Amérique appelés tous deux à se heurter aux apories idéologiques du début du XXe siècle. Son œuvre de facture classique considère la dimension d’affect qui s’installe entre tout sujet et son objet de désir, que ce dernier appartienne à l’univers domestique (objet de consommation, de décoration), à celui de l’art (littérature, arts plastiques et visuels, architecture, musique), ou à la relation amoureuse. Edith Wharton place au cœur de son œuvre nostalgique dont les pastels et autres couleurs légèrement surannées ne sont pas le moindre charme, une dialectique subtile entre l’identité féminine, la relation esthétique et l’objet du désir humain dans une société dominée par les semblants sociaux et culturels. Elle nous invite à repenser l’art non seulement à travers les objets qui s’échangent, se consomment et réjouissent notre regard, mais aussi en fonction du lien social qu’il est appelé à créer, des affects qu’il suscite, de l’éthique qu’il soutient. Enfin, elle nous rappelle l’évidence : l’art est autant ce qui…Literature (General)Edith WhartonesthétiquefictionEdith WhartonesthétiquefictionLiterature (General)Edith WhartonesthétiquefictionGinfray Denise1286600FR-FrMaCLEBOOK9910137143403321Edith Wharton3019948UNINA