Au cœur de nombreux débats contemporains, la question des migrations est devenue un enjeu majeur, au point de faire oublier que les grandes vagues migratoires ne sont pas le propre de notre époque. L’archéologie apporte des informations essentielles sur ces mouvements de population à grande échelle qui se sont succédé de la Préhistoire – avec les premiers Hominidés quittant l’Afrique – au XXIe siècle. Volontaires ou contraintes, ces migrations ont induit diaspora, colonisation, métissage, intégration et ségrégation. Confrontant les données archéologiques, historiques, génétiques, géographiques, démographiques et linguistiques, Archéologie des migrations propose un réexamen critique des sources disponibles. Cet ouvrage a pour ambition de mettre en perspective de nouvelles hypothèses scientifiques et d’aller au-delà de la simple observation des mouvements de population, en abordant notamment les contacts entre les migrants et les sociétés qu’ils rencontrent. |