C'est en tournant le dos aux pratiques classiques, dns un cadre largement inspiré de l'Occident, que la nouvelle littérature chinoise (Xin wenxue) prend son envol au début des années vingt. Artisan majeur de ce mouvement, Zhou Zuoren constate pourtant dés le début des années vingt que cette littérature militante, qui donne la primauté au roman, reste impuissante à modifier le cours des choses. Il convient donc pour ce dernier de désengager la littérature, de revendiquer son autonomie pour faire d'elle le refuge de l'expression individuelle. Cette préoccupation morale amène Zhou Zuoren à mettre en avant une prose littéraire non fictionnelle : celle de l'essai libre. |