De Fontenelle à Gaston Tissandier, la Vulgarisation trace son chemin, à travers les remous de l’Histoire, avec les abbés Nollet, Pluche et Moigno – soucieux de concilier religion et science – et les républicains Arago, Figuier, Flammarion, Meunier, Jules Verne et tant d’autres. Elle permet à un public de plus en plus varié, grâce aux progrès de la presse et de l’imprimerie, de suivre de près les découvertes scientifiques, mais aussi de comprendre les progrès techniques qui modifient la vie "idienne : le chemin de fer, l’électricité, les ascenseurs, la bicyclette et l’automobile, etc. Ce public peut même assister aux démonstrations, lors des grandes Expositions universelles qui éclairent le siècle. Des collections spécialisées voient le jour, Manuels Roret, Bibliothèque des Merveilles. Les premières revues périodiques de vulgarisation se multiplient. Cosmos et La Nature préfigurent les revues modernes. De grandes |