dialogue avec certains de ses contemporains (De Maistre, Michelet, Balzac, Sand, Barbey d’Aurevilly), trouve un éclairage nouveau grâce aux travaux les plus récents des historiens du droit et de la justice. Le corpus ne se limite pas aux récits les plus connus (Le Dernier Jour d’un condamné, Claude Gueux, Les Misérables) ni aux discours publiés par l’écrivain, mais envisage toute l’œuvre, théâtre, poésie et certains dessins. Loin des idées reçues sur l’abstraction du poète philosophe, l’on découvre que Victor Hugo possédait une connaissance technique du droit. Si le refus de la peine de mort demeure central dans son œuvre, il s’est intéressé également aux questions civiles, dans une pensée générale du « droit » et de la « loi » qui dérange (Peut-on juger ? Doit-on châtier ?) tout en proposant une forme inédite d’autobiographie qui anticipe sur les « témoignages » du XXIe siècle. |