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Record Nr.

UNINA9910731423003321

Autore

Navarro Caballero Milagros

Titolo

Perfectissima Femina : Femmes de l'élite dans l'Hispanie romaine / / Milagros Navarro Caballero

Pubbl/distr/stampa

Bordeaux, : Ausonius Éditions, 2023

ISBN

2-35613-586-3

Descrizione fisica

1 online resource (863 p.)

Soggetti

History

Histoire sociale romaine

histoire de femmes

Hispanie romaine

épigraphie latine

iconographie romaine

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

À Rome, l’idéal de la femme était celui de la perfectissima femina, “la plus parfaite des femmes”, celle que décrit Sénèque à travers sa tante Helvia, qui fut l’épouse d’un seul homme, qui vécut toujours dans la discrétion de son foyer et qui risqua sa vie pour sauver la dépouille de son mari. Ce sont donc les vertus domestiques qui faisaient des matrones romaines des femmes d’excellence, tandis que les affaires publiques étaient réservées aux hommes qui géraient les cités et l’Empire. Or, la péninsule Ibérique offre à cette règle sociale une remarquable série d’exceptions. Là, malgré leur exclusion théorique de toute responsabilité politique, certaines dames, celles de l’élite au sens large, ont occupé la sphère publique pendant les deux premiers siècles et demi de notre ère. En dehors de toute revendication, elles ont joué un rôle de premier plan comme actrices d’une vie privée qui devait s’exposer au grand jour, parce que la famille était devenue l’un des piliers de la reconnaissance publique des hommes. Même si elles n’ont eu qu’un prestige par procuration, elles ont su par-là entrer dans l’Histoire, la leur, celle que raconte ce livre.  El ideal de la mujer romana



era el de la perfectissima femina, tal como describe Séneca a su tía, quien fuera la esposa de un solo hombre, que vivió de forma discreta ocupándose únicamente de su hogar y que arriesgó su vida para salvar los restos mortales de su esposo. Así pues, las matronas romanas se convertían en mujeres de excelencia gracias a las virtudes domésticas, mientras que los asuntos públicos estaban reservados a los hombres, que regían las ciudades y el Imperio. Sin embargo, la Península Ibérica ofrece una serie de extraordinarias excepciones a esta regla. A pesar de su teórica exclusión de toda responsabilidad pública, algunas damas, que podemos considerar como miembros de la élite en sentido amplio, ocuparon la esfera pública durante los doscientos cincuenta primeros años de nuestra era. Sin ver en ello…