Il est toujours facile de dire que le schizophrène fuit la réalité, régresse à une position narcissique et reste inaccessible au transfert. La seule chose importante est de pouvoir faire exactement le contraire : comprendre la façon dont le schizophrène transforme la réalité qu’il fuit, suivre la façon dont il schizophrénise ses propres identifications et son propre narcissisme, et co-expérimenter la façon dont il expérimente déjà en lui-même les modes de relation transférentielle dont la discipline asilaire a écrasé les virtualités depuis très longtemps, mais dont le concept analytique de névrose de transfert est resté ignorant dans son essence. C’est ce que tente de faire Guillaume |