« À Pierre Bourdieu, la philosophie reconnaissante ». Préfacé par Jacques Bouveresse, professeur au Collège de France, ce livre réunit les travaux d'un séminaire dirigé par Eveline Pinto, professeur de philosophie à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Ils visent à mesurer l'apport des sciences sociales à la philosophie de l'art, et à expliquer pourquoi il est devenu impossible de penser les biens de culture autrement qu'avec les catégories construites par le sociologue brutalement disparu. Christophe Charle, professeur d'histoire à l'Université Paris I, rend hommage à celui dont il fut l'élève en ajoutant à l'ouvrage son premier exposé au séminaire du maître à l'ENS Ulm, sur Zola, de la figure du savant à celle du prophète. Il y a comme un effet de réverbération entre des textes (études théoriques et analyses de cas) qui partagent les mêmes orientations épistémologiques. Littérature et sciences, même visée ? Par une pratique qui unit la critique littéraire et la réflexivité critique, Pierre Bourdieu montre leur convergence jusqu'à un certain point (Eveline Pinto). Vues d'Allemagne, les études littéraires en France ont paru longtemps décalées, jusqu'au moment où, grâce à leurs liens avec les sciences sociales, elles ont comblé leur retard (Joseph Jurt). À propos de « l'économie temporelle de la représentation théâtrale », est analysée la relation entre spectateurs et acteurs en |