les résultats de manière très concrète. Au-delà de la communauté scientifique, les auteurs ont cherché à toucher un auditoire élargi, amateurs d’architecture ou acteurs de la protection et de la restauration du patrimoine, en accueillant les exposés de divers protagonistes, architectes, conservateurs, restaurateurs, amenés à fréquenter les archéologues au cours des chantiers. L’Atlas, placé en première partie de l’ouvrage, réunit plus de quatre-vingt notices monographiques d’édifices médiévaux et modernes pour lesquels l’archéologie du bâti constitue la source prioritaire d’information. Ils se répartissent essentiellement dans la Drôme, la Loire, la Haute-Loire, le Puy-de-Dôme et le Rhône et, dans une moindre mesure, dans l’Ain et la Haute-Savoie. Suit, organisé en trois chapitres, une forme de manuel et de traité des idées établis à partir de la somme des observations, expériences et réflexions des chercheurs : méthodes d’analyse, références régionales, cadre pratique de l’archéologie du bâti. Index, glossaires et autre dispositif de renvoi entre l’atlas et les chapitres guident le lecteur à travers une abondante documentation écrite et graphique. Ce copieux volume, très attendu, contribuera de manière éminente à la diffusion des résultats de l’archéologie du bâti dans cette vaste région. |