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Record Nr.

UNINA9910585499803321

Autore

Azoulay Vincent

Titolo

Faire parler et faire taire les statues : De l’invention de l’écriture à l’usage de l’explosif / / Caroline Michel d’Annoville, Yann Rivière

Pubbl/distr/stampa

Rome, : Publications de l’École française de Rome, 2022

ISBN

2-7283-1245-1

Descrizione fisica

1 online resource (515 p.)

Collana

Collection de l'École française de Rome

Altri autori (Persone)

BertheletYann

ButterlinPascal

CaseauBéatrice

Ciancio RossettoPaola

CourrierCyril

De BruynGabriel

d’AnnovilleCaroline Michel

EstienneSylvia

GiannottuCaterina

LastraioliChiara

LavergneDavid

LiveraniPaolo

Michel d’AnnovilleCaroline

PapiniMassimiliano

RebillardÉric

RivièreYann

RossoEmmanuelle

SansterreJean-Marie

TarziZemar

Soggetti

Statues - Political aspects - History

Statues - Social aspects - History

Art - Political aspects - History

Art and society - History

Graffiti - Political aspects - History

Sculpture - Mutilation, defacement, etc - History

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia



Sommario/riassunto

L’enquête a pris pour point de départ une figure familière aux habitants du quartier de la place Navone, la célèbre statue parlante de Pasquino. Dès sa découverte à la Renaissance et jusqu’à nos jours, ce marbre antique est devenu le lieu d’affichage d’épigrammes et d’autres formes d’expression écrite à l’encontre des autorités religieuses et politiques, les « pasquinades ». A partir de ce cas spécifique dont la renommée à l’époque moderne est singulière, l’enquête s’est vite élargie à l’ensemble des manifestations illicites dont les statues ont été le réceptacle depuis l’Antiquité, mais aussi plus largement aux divers signes et manifestations qui leur ont été attribuées, sans négliger le lien unissant la statue elle-même, dès sa conception ou son installation dans un lieu public, et le texte qui l’accompagne officiellement. L’image statuaire, par la vie et les paroles qu’on lui prête, devient alors le lieu d’une expression revendicative, voire d’une contestation violente. Pour en finir avec les forces qu’elle déploie ou qui s’affrontent dans la représentation elle-même, il n’y a qu’un pas à franchir, lorsque la conjoncture s’offre aux manifestations brutales : la destruction ou la mutilation de l’objet lui-même. Ainsi les mécanismes à l’œuvre pour « faire parler » une statue portent-ils toujours en eux le risque de les « faire taire » un jour. Les travaux réunis dans le présent volume – centrés sur le monde gréco-romain, ils s’ouvrent à d’autres contextes et d’autres périodes - appartiennent donc aux deux volets indissociables d’un même effort d’explicitation, depuis la naissance de l’Ecriture jusqu’à l’âge de la médiatisation planétaire.