thèse habituellement associée au problème de la connaissance à l’époque moderne, suivant laquelle l’idée est la médiation nécessaire entre la chose et l’esprit. Le volume débute par la philosophie classique et les premiers éléments de la scolastique légués à la modernité, et il rejoint les enjeux actuels de la philosophie analytique. Il est distribué en deux grandes parties consacrées à l’ancrage classique de la question, puis à ses requalifications depuis le XVIIIe siècle, essentiellement dans les textes de langue anglaise mais aussi chez Diderot. Le trajet proposé conduit de la conceptualisation cartésienne de l’idée et de sa fonction représentative, à l’examen des rapports entre sensation et représentation dans la philosophie de langue anglaise et, enfin, à la critique de l’idéalisme dans les théories du réalisme direct au XXe siècle. |