1.

Record Nr.

UNINA9910580239103321

Autore

Bara Olivier

Titolo

La production de l’immatériel : Théories, représentations et pratiques de la culture au xixe siècle / / Jean-Yves Mollier, Philippe Régnier, Alain Vaillant

Pubbl/distr/stampa

Saint-Étienne, : Presses universitaires de Saint-Étienne, 2021

ISBN

2-86272-757-1

Descrizione fisica

1 online resource (472 p.)

Collana

Le XIXe siècle en représentation(s)

Altri autori (Persone)

Barel-MoisanClaire

BertrandJean-Pierre

CaraionMaria

ChangTing

ChastagnaretYves

ChaudonneretMarie-Claude

Cooper-RichetDiana

DesbuissonsFrédérique

DupartDominique

DurandPascal

FediLaurent

GlinoerAnthony

JollyGeneviève

LacombeHervé

LarocheHugues

LavaudMartine

LombezChristine

LouichonBrigitte

MachereyPierre

MélonioFrançoise

MollierJean-Yves

PéraudAlexandre

PernotDenis

PetyDominique

RégnierPhilippe

Saminadayar-PerrinCorinne

SylvosFrançoise

ThérentyMarie-Ève

VaillantAlain

VérilhacYoan

YonJean-Claude



Soggetti

Literature (General)

politique

belles-lettres

beaux-arts

littérature

XIXe siècle

french literature

nineteenth century

politics

arts

history

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Siècle du passage à l’économie libérale et à la société industrielle, le xxie siècle voit en France la création littéraire et artistique prendre tous les caractères d’une « production » - pensée avant même notre entrée, au xxie siècle, dans l’ère de l’immatérialité numérique -, comme celle de « produits immatériels ». Les belles-lettres et les beaux-arts doivent alors et sans retour s’adapter à ce nouveau système d’échanges et de valeurs, viser un public de masse, trouver leur place dans le premier des médias modernes qu’est la presse périodique (journaux et revues). En même temps, l’État postrévolutionnaire invente et instaure la pratique spécifiquement française de la politique culturelle à des fins d’autolégitimation, d’identité nationale et d’instruction publique. Il définit juridiquement la propriété intellectuelle. C’est ainsi que s’organise un marché contrôlé et régulé de l’immatériel, dont les principes et les effets ne manquent pas de susciter réflexion et critiques chez les contemporains. Quant aux poètes, romanciers, dramaturges, compositeurs d’opéra, peintres, etc., tous, de créateurs devenus « producteurs », et contraints de se redéployer par rapport au nouveau cadre, ils l’acceptent, le contournent ou le combattent selon des stratégies très diverses. Ainsi, d’une manière ou d’une autre, cette situation finit-elle par s’inscrire dans l’énonciation, dans la poétique et dans la thématique de ce qu’ils persistent à vouloir nommer leurs œuvres. Bon gré, mal gré, elle les stimule à un renouvellement des formes et des genres. À travers les contributions d’une trentaine de spécialistes du xixe siècle, l’histoire culturelle et l’histoire de l’art joignent leurs approches à celles de l’histoire littéraire pour proposer des études de cas et construire une vision d’ensemble. L’ouvrage se focalise plus spécialement sur un certain nombre de témoins et d’acteurs centraux, tels Balzac, George Sand, Baudelaire, Vallès, Mallarmé, Courbet, qui permettent de dégager des…