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Record Nr.

UNINA9910568198703321

Autore

Lorcy Damien

Titolo

Sous le régime du sabre : La gendarmerie en Algérie 1830-1870 / / Damien Lorcy

Pubbl/distr/stampa

Rennes, : Presses universitaires de Rennes, 2019

ISBN

2-7535-6828-6

Descrizione fisica

1 online resource (352 p.)

Collana

Histoire

Altri autori (Persone)

GuyonGérard

Soggetti

History

Algérie

gendarmerie

colonies française

colonisation

ordre public

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Héritière de la maréchaussée d’Ancien Régime, la gendarmerie est une force de police à statut militaire répartie sur tout le territoire français au moyen un réseau de brigades.  Elle accompagne le corps expéditionnaire qui part à la conquête de l’Algérie en 1830 en qualité de « force publique ». Sur place, elle exerce ses fonctions traditionnelles de police tant à l’égard des militaires que des civils (Européens et indigènes) ; ce qui permet de saisir de manière précise et vivante l’activité des gendarmes en Algérie et la vie de la colonie.  Sont ainsi mis au jour la faiblesse des effectifs, l’installation chaotique des Français, la domination sans partage du « régime du sabre » (le pouvoir militaire), les conditions de vie difficiles, autant d’éléments qui mettent en évidence qualités et limites de l’institution.  En retour, l’étude de l’arme et de son service permet d’approfondir les aspects institutionnels (administration civile, armée), judiciaires et juridictionnels (justice, police judiciaire, juridiction prévôtale) et sociaux (colonisation, relations entre Européens et indigènes, civils et militaires) de l’Algérie de la conquête et de la colonisation, mais aussi de saisir les intentions



profondes du colonisateur. La multiplicité des tâches confiées à la gendarmerie atteste des aptitudes et de la disponibilité des gendarmes et justifie l’appellation traditionnelle de « corps d’élite », un corps qui sait également s’illustrer dans les combats.  En revanche, l’adaptation de l’arme au terrain algérien laisse à désirer, qu’il s’agisse de lui donner des prérogatives adaptées ou des effectifs (auxiliaires indigènes notamment) en rapport avec les besoins. De fait, de manière paradoxale (en apparence tout au moins), l’armée manifeste le plus de réticence au développement de la gendarmerie, appelé en revanche de ses vœux par les autorités civiles et judiciaires à qui elle donne pleine satisfaction.  En définitive, en dépit de ses faibles effectifs, de sa sujétion à…