Outre ses multiples emplois utilitaires à travers les âges, l’animal occupe également une place importante dans les divertissements humains : chasse, pêche, courses, combats. Peu à peu, durant les xixe et xxe siècles, la valeur d’utilité est supplantée par celle de compagnie. Finalement, en France, le 28 janvier 2015, la Commission des lois de l’Assemblée nationale reconnait aux animaux la qualité « d’êtres vivants doués de sensibilité », en remplacement de celui de « biens meubles ». L’animal n’est donc plus défini par sa valeur marchande et patrimoniale, mais par sa valeur intrinsèque. Les dix-neuf contributions ici réunies retracent cette évolution à travers une série d’exemples, du monde romain à nos jours. Le Congrès national des sociétés historiques et scientifiques rassemble chaque année universitaires, membres de sociétés savantes et jeunes chercheurs. Ce recueil est issu de travaux présentés lors du 141e Congrès sur le thème « L’animal et l’homme ». |