qui jettent un éclairage autre sur l’antique, A. C. Swinburne, W. Pater et J. A. Symonds, trois auteurs appartenant au mouvement esthétique (« Aestheticism »), se mettent en quête des parts d’ombre de l’Hellade, de son altérité et de ses couleurs, autant de marges dionysiaques qui viennent nuancer les fantasmes apolliniens de leurs contemporains. Substituant au désir d’érudition philologique une volonté d’exhumation des aspects les plus secrets de la culture grecque, ces poètes et essayistes révèlent ainsi une part trouble de l’héritage hellénique qui se donne également à voir dans les tableaux des peintres de leur cercle proche, comme E. Burne-Jones, S. Solomon, J. McNeill Whistler, A. Moore et D. G. Rossetti. |