1.

Record Nr.

UNINA9910522588103321

Autore

Allègre Vincent

Titolo

La grotte-abri de Peyrazet (Creysse, Lot, France) au Magdalénien : Originalité fonctionnelle d’un habitat des derniers chasseurs de rennes du Quercy / / Mathieu Langlais, Véronique Laroulandie

Pubbl/distr/stampa

Paris, : CNRS Éditions, 2022

ISBN

2-271-14334-9

Descrizione fisica

1 online resource (198 p.)

Collana

Gallia Préhistoire Supplément

Altri autori (Persone)

BailonSalvador

Boudadi-MaligneMyriam

BruxellesLaurent

ChalardPierre

CostamagnoSandrine

DangerMaxime

DayetLaure

DubreuilLaure

Henry-GambierDominique

JacquierJérémie

Lacrampe-CuyaubèreFrançois

LanglaisMathieu

LaroulandieVéronique

Le LuyerMona

MallyeJean-Baptiste

MuthXavier

PétillonJean-Marc

RigaudSolange

RofesJuan

RoyerAurélien

SirieixColette

SitziaLuca

Tresset†Anne

Soggetti

Archaeology

Creysse (Lot)

grotte-abri

Magdalénien supérieur

Peyrazet

archéologie

Paléolithique supérieur



Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Le site de Peyrazet (Creysse, Lot), dans le Haut-Quercy, fouillé entre 2008 et 2016, a redynamisé les recherches sur la fin du Paléolithique supérieur dans cette région. Entre plateau et vallée, Peyrazet apparaît désormais comme un nouveau jalon du Magdalénien supérieur entre l’océan Atlantique et la Méditerranée.  Ce travail collectif présente les études comparatives et croisées des industries lithiques, des équipements osseux, des restes fauniques, des matières colorantes et de la parure, retrouvés sur les 12 m2 de la fouille, soit environ le quart de la surface habitable estimée. Ces matériaux ont permis aux chercheurs de documenter une partie des activités qui s’y sont déroulées. Sur les restes de silex, par exemple, des traces d’utilisation montrent une relative diversité d’activités réalisées à l’intérieur comme à l’extérieur du site. De même, en analysant la provenance des silex et des coquillages marins, et en les comparant avec d’autres sites, les archéologues ont mis en évidence un réseau d’approvisionnement et d’échanges bidirectionnel à longue distance.  Mais c’est le renne qui constitue le socle commun des activités socio-économiques menées dans la grotte-abri : sa viande y était amenée en quartiers, ses os et ses bois servaient à fabriquer des projectiles de chasse et des aiguilles, ses dents utilisées en éléments de parure... La confection d’objets en peaux, dont on repère de nombreux témoins, révèle une véritable originalité. Des résultats qui, pour le moment, restent exceptionnels dans cette région française.