repérer les formes connues et d’en restaurer la géométrie familière. Plus complexe est la démarche, commune aux textes de ce recueil, qui consiste à traquer le supplément de connaissance et de vision que le poème au miroir convexe permet d’inclure – ce hors-cadre poétique qui ne doit pas rester relégué dans le non-vu, le non-dit, le non-lu. La tentation révélatoire donne lieu, chez John Ashbery, à une poésie dont la difficulté tient à sa volonté d’embrassement total d’un réel contre-intuitif. Ses poèmes se donnent tous à lire au miroir convexe, tangentiel et déviant, dans la courbure d’un espace-temps qui est autant celui de la science que celui, océanique, des « dangereux rêves de la mer ». |