1.

Record Nr.

UNINA9910518208203321

Autore

Braunstein Philippe

Titolo

Les Allemands à Venise 1380-1520 / / Philippe Braunstein

Pubbl/distr/stampa

Rome, : Publications de l’École française de Rome, 2021

ISBN

2-7283-1126-9

Descrizione fisica

1 online resource (984 p.)

Collana

Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome

Soggetti

Germans - Italy - Venice - History

Venice (Italy) Commerce Germany History

Germany Commerce Italy Venice History

Venice (Italy) Economic conditions

Venice (Italy) Social conditions

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Au pied des Alpes, Venise, ouverte sur le monde : les immigrants venus du Nord, désignés au XVe siècle comme Allemands, qu’ils soient venus de l’Empire ou de ses confins, ont formé dans le tissu urbain une minorité active, sans cesse renouvelée. La présence allemande à Venise est attestée depuis la fin du XIIe siècle dans tous les secteurs de la vie artisanale et industrielle et se disperse dans toute la ville. Mais les plus anciens témoignages sur cette présence soulignent le rôle économique et l’importance institutionnelle d’un édifice situé près du pont du Rialto, où les marchands allemands sont contraints de résider. Par le « Fondaco dei Tedeschi » un flux continu de métaux monétaires, produits des mines d’Europe centrale, constitue la contrepartie des importations d’épices, de soieries et de coton qui font la fortune de Venise et approvisionnent l’Outremont, de Bruges à Cracovie. Les résidents du « Fondaco » sont les représentants des principales villes et sociétés d’affaires, qui, de la Haute-Allemagne à la Rhénanie, dominent au XVe siècle et jusqu’au début du XVIe siècle les échanges entre le monde méditerranéen et l’Europe du Nord et du Nord-Ouest. Ces échanges font de Venise une place essentielle pour l’apprentissage du commerce, qu’il s’agisse de la langue, du droit ou de la comptabilité. Hors du «



Fondaco », actes notariés et testaments font revivre une communauté présente dans tous les métiers, en particulier dans les domaines de pointe où l’art et l’invention technique se conjuguent, comme l’orfèvrerie ou l’imprimerie. Insérés jusqu’à se fondre dans les réseaux qui les entourent, ceux des ateliers, des paroisses et des « scuole », nombre d’Allemands ont construit une vie définitivement étrangère, et, par conséquent, vénitienne.