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Record Nr.

UNINA9910518207603321

Autore

Branca-Rosoff Sonia

Titolo

La langue sous le feu : Mots, textes, discours de la Grande Guerre / / Odile Roynette, Gilles Siouffi, Agnès Steuckardt

Pubbl/distr/stampa

Rennes, : Presses universitaires de Rennes, 2022

ISBN

2-7535-8505-9

Descrizione fisica

1 online resource (272 p.)

Collana

Histoire

Altri autori (Persone)

BriuJean-Jacques

FonvielleStéphanie

García-BascuñanaJuan

GéaJean-Michel

GérardChristophe

GuilleminThomas

JacquotClémence

KlippiCarita

KottelatPatricia

LacosteCharlotte

LagadecYann

RoynetteOdile

SablayrollesJean-François

SalsonPhilippe

SiouffiGilles

SorezJulien

SteuckardtAgnès

Van Den AvenneCécile

Soggetti

Literature (General)

littérature

langue

1re guerre mondiale

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia



Sommario/riassunto

La Première Guerre mondiale est souvent présentée comme un moment de rupture dans l’histoire de la langue française. Est-ce le moment où le français serait véritablement entré dans la modernité ? On évoque le recul décisif des dialectes au profit du français, après l’expérience commune du front, le développement de l’argot, des vocabulaires techniques, l’apparition de nombreux néologismes qui ont marqué les contemporains et sont parfois entrés dans les dictionnaires… Qu’en est-il exactement ? Cet ouvrage explore ce laboratoire de mots, de textes et de discours qu’a constitué le conflit. Il mesure les enjeux d’une mobilisation culturelle, revient sur certaines représentations pour les confronter aux usages, et ouvre l’analyse à la comparaison avec d’autres pays comme l’Allemagne, le Royaume-Uni ou l’Espagne. Grâce à une collaboration fructueuse entre historiens, linguistes et littéraires, et en exploitant systématiquement de nouvelles ressources numérisées, parmi lesquelles des correspondances de « poilus ordinaires » avec leurs familles, il scrute les transformations à l’œuvre et montre comment la guerre fut aussi une expérience de langage. C’est une « langue sous le feu » qu’on découvre, saisie par l’urgence, les impératifs de communication, mais aussi empreinte de la difficulté à dire un réel qui la dépasse.