protégé par de hautes falaises, il était aussi défendu par plusieurs remparts. La fouille du rempart principal de l’oppidum, abordée entre 1939 et 1942 par Fernand Benoit, a été reprise depuis le début des années 2000, en mettant en évidence la juxtaposition de plusieurs de ses états successifs (entre le VIe et le Ier s. av. J.-C.). Elle a été complétée par d’autres recherches sur ses défenses avancées (fossés et agger, « chevaux-de-frise », avant-mur) ainsi que sur d’autres murailles jusqu’alors inconnues du faubourg méridional. Le présent ouvrage constitue le bilan de ces travaux, qui renouvellent considérablement les connaissances jusqu’alors disponibles pour l’étude des fortifications protohistoriques provençales. Chaque rempart a fait l’objet d’un étude archéologique et architecturale détaillée. Certaines questions ayant fait débat (remploi de stèles dans les remparts, tertre de cendre, « chevaux-de- frise ») sont examinées en cours d’exposé. La synthèse finale replace, grâce à de multiples comparaisons, ce puissant et complexe système défensif dans l’ensemble des fortifications de l’âge du Fer en Gaule méditerranéenne, et évalue la part respective des modes de construction traditionnels, des capacités d’innovation des constructeurs et des emprunts aux modèles étrangers. |