Cet ouvrage rend compte de la façon dont les dynamiques de changements de pratiques des agriculteurs sont liées à la structure des réseaux de dialogues professionnels dans lesquels ils sont insérés. Développant une analyse des réseaux sociaux, il montre comment, du fait de certaines caractéristiques de ces réseaux, les agriculteurs se trouvent socialement plus ou moins bien armés pour mettre en œuvre de nouvelles pratiques plus respectueuses de l’environnement. Dans son argumentation, l’ouvrage s’appuie sur la présentation de quatre études de cas. Ces études ont été choisies car : 1) elles permettent d’appréhender les réseaux de dialogues des agriculteurs à des échelles spatiales différentes (la commune, le bassin versant, un canton ou un espace non prédéfini) ; 2) elles s’intéressent à des types de production variés (vigne, culture de banane, céréaliculture ou élevage) ; 3) elles se |