Métaux, pierres et autres matériaux de construction, roches nobles, bois, textiles, cuirs, sel, matières tinctoriales, etc., les matières premières, brutes ou issues d’une première phase de transformation, n’ont pas été peu nombreuses, dans l’Antiquité et au Moyen Âge, à circuler sur des petites et moyennes distances, quand elles n’ont pas entrepris de longs voyages. Pour la première fois, un ouvrage est consacré à un trafic qui fut une composante à part entière des économies anciennes, gréco-romaine et médiévale. À travers de nombreuses études de cas et des synthèses ciblées, sont examinées les conditions dans lesquelles s’est développé un marché des matières premières, ses acteurs, publics comme privés, et, à travers eux, les réseaux qui ont été mis en place pour assurer, à diverses échelles géographiques, l’approvisionnement en produits autres qu’alimentaires mais de première nécessité. |