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Record Nr.

UNINA9910496039103321

Autore

Abdelkader Yamna

Titolo

Linguistique et poétique : L’énonciation littéraire francophone / / Musanji Nglasso-Mwatha

Pubbl/distr/stampa

Pessac, : Presses Universitaires de Bordeaux, 2021

ISBN

979-1-03-000687-2

Descrizione fisica

1 online resource (268 p.)

Collana

Études africaines et créoles

Altri autori (Persone)

AmegbleameSimon Agbeko

DevésaJean-Michel

De CaunaJacques

DjiropoKoukougnon J-P Richard

DutardPatrick

GauvinLise

GoIssou

GouvardJean-Michel

HausserMichel

Kasoro TumbweRomain

Kitenge-NgoyTunda

LucasRafaël

Mbondji-MouelleMarie-Madeleine

Mendo ZeGervais

NgalGeorges

Ngalasso-MwathaMusanji

RicardAlain

VignondéJean-Norbert

Nglasso-MwathaMusanji

Soggetti

Poetry

Linguistics

traduction

diglossie

poétique

stylistique

style d’écriture

appropriation linguistique

espace de fiction

sentiment linguistique

insécurité linguistique

créativité littéraire



imaginaire linguistique

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Les textes présentés dans cet ouvrage développent une réflexion sur la nécessité de penser la langue d’écriture comme un espace de fiction et de friction. L’écrivain francophone, qu’il soit du Québec ou de la Belgique, du Maghreb ou de l’Afrique subsaharienne, d’Haïti ou du Pacifique, se trouve fréquemment dans une situation de décalage langagier tel qu’il doit s’exprimer dans une langue seconde qu’il maîtrise moins bien que sa langue maternelle, alors que celle-ci est exclue des usages littéraires reconnus. Le sentiment de la langue qui hante l’écrivain en situation de diglossie, donc d’insécurité linguistique, est supposé partagé par le lecteur qui est son pendant naturel et dont l’auteur se donne l’image dès qu’il se met à écrire. Ici l’énergie linguistique, basée sur une économie de l’abondance lexicale et sémantique est mise au service d’une stratégie d’écriture.  On est en présence d’une forme plus ou moins violente de renouvellement de la langue seconde, une langue « volée » au colonisateur. Vol, viol et violence sont sereinement revendiqués et assumés comme un droit, celui d’écrire autrement, voire d’écrire mal, une langue non naturelle librement choisie. On s’aperçoit alors que l’écriture en langue seconde, par la création ou par la traduction, révèle inévitablement l’imaginaire qui habite la langue première de l’auteur. Cette pratique plus ou moins angoissée de l’écriture, loin d’être une cause de naufrage, se révèle être un extraordinaire moteur de créativité littéraire, donc de poéticité.