Ce second volume de « Byzantina Sorbonensia » répond à la nécessité de donner sous la forme scientifique adéquate la documentation indispensable à l’étude d’un problème important ou d’un domaine précis. Dans notre cas, il s’agit de la fortune impériale, question à tous égards intéressante, dont l’examen doit être étayé par des documents officiels, telles, par exemple, les dispositions impériales se référant à l’organisation, à la gestion et à la nature même des biens relevant de la couronne. Michel Kaplan a su, grâce à sa thèse « La grande propriété dans l’Empire byzantin (vie-viie siècles) : l’État et l’Église », étudier avec bonheur le fonctionnement des institutions qui se rattachent à la fortune impériale, tels la « res privata », le « Patrimonios », la « domus » et les maisons divines en général. Il a dégagé avec clarté les traits de la tâche des fonctionnaires qui assurent l’entretien et l’exploitation, l’économie, dirait-on, des biens de la couronne ; il a présenté avec minutie la diversité d’origine de ces biens ; il a pu enfin avancer des hypothèses souvent convaincantes sur le rôle économique et social des grands domaines ainsi que sur les méthodes d’exploitation ; utilisation d’intermédiaires, personnel chargé de l’exploitation directe, forme des contrats et des baux, obligations réciproques des contractants, etc. D’autres problèmes sont esquissés, sans être résolus d’une manière |