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Record Nr.

UNINA9910496024903321

Autore

Guillerm Gérard

Titolo

Le péronisme : Histoire de l’exil et du retour / / Gérard Guillerm

Pubbl/distr/stampa

Paris, : Éditions de la Sorbonne, 2020

ISBN

979-1-03-510397-2

Descrizione fisica

1 online resource (228 p.)

Collana

Internationale

Soggetti

History

coup d’État

péronisme

régime militaire

guerre des Malouines

histoire politique

gouvernement radical

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Argentine, 1955-1989 : environ trente cinq ans d’histoire, au travers de la propre histoire de ce mouvement politique - le Péronisme - qui malgré (ou en raison) de ses multiples avatars, demeure la force incontournable sans laquelle l’avenir argentin ne peut sérieusement être envisagé. L’auteur tente ici cette gageur de restituer, avec rigueur, honnêteté et en refusant les a-priori, les principaux épisodes et faits marquants de cette histoire : le rôle de cette figure mythique que fut Evita ; le coup d’Etat de septembre 1955 contre Peron ; l’essai de John William Cooke de créer un grand mouvement de résistance à la Junte militaire ; le pacte Peron-Frondizi ; le « jeu » entre le général Lanusse et l’exilé de Madrid ; l’échec de la tentative d’instaurer, sous Hector Campora, un « Péronisme socialiste » ; la Présidence de la troisième épouse, Isabelita, dominée par le personnage raspoutinien Lopez Rega ; le désastre du régime militaire après le coup d’Etat de 1976 ; la guerre des Malouines ; le rétablissement de la démocratie avec l’élection d’Alfonsin ; le grave échec économique du gouvernement



radical. Ce livre, en définitive, n’a d’autre ambition (car il s’agit d’une « chronique ») que d’apporter sa contribution à une meilleure connaissance d’un mouvement politique qui a toujours fortement oscillé entre ses extrêmes, et qui cherche, aujourd’hui, à occuper une position « centrale » sur l’échiquier politique argentin. Le Péronisme aurait pu donner le meilleur. Il a parfois le pire. Peut-il, à présent, apporter à l’Argentine ce dont elle a besoin : un peu plus que l’« acceptable » ? Et demain, sera-t-il capable de promouvoir cet « humanisme tempéré » que mérite l’Argentine et dont parle Tzvetan Todorov dans son livre « Nous et les autres » ? En définitive, réussira-t-il à « dépasser » Peron ? Cette question, pour l’instant, ne peut rester que sans réponse.