historique, ont remplacé l’approche générique, qui était jusque-là purement classificatoire ou taxinomique, par une approche phénoménologique. S’intéresser aux genres littéraires dans les textes médiévaux permet d’en dessiner certes les contours, mais revient aussi, sans doute, à les remettre en question, à cause de leur extraordinaire souplesse, de leur essence hybride, foisonnante ou exubérante, de leur facile propension à s’échapper des carcans normatifs étriqués dans lesquels la modernité tend parfois hâtivement à les enfermer. Les nécessaires taxinomies, comme celles qui tendent à organiser les genres, doivent sans doute être constamment remises en perspective, repensées, sinon dépassées Ce livre voudrait en porter témoignage. |