supposition interpelle les sociologues car ils disposent d’une tradition théorique qui les conduit plutôt à défendre l’idée d’une autonomie de la culture et des raisons humaines par rapport aux mécanismes naturels. La sociologie de la connaissance est-elle en mesure de proposer un éclairage original sur les hypothèses des sciences cognitives ? Doit-elle reformuler certaines de ses approches pour tenir compte de l’apport de ces sciences ? Telles sont les questions sur lesquelles cet ouvrage, conçu à partir des travaux des Journées annuelles de la Société française de sociologie (Paris, Sorbonne, 5 et 6 octobre 1995), propose une réflexion. On y trouvera notamment les contributions de quelques-uns des sociologues qui, en France, ont manifesté le plus d’intérêt critique face à l’émergence contemporaine des sciences cognitives. |