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Record Nr.

UNINA9910495944103321

Autore

Beaux-Laffon Marie-Germaine

Titolo

Faïence fine et porcelaine : Les hommes, les objets, les lieux, les techniques / / Jean-Michel Minovez

Pubbl/distr/stampa

Toulouse, : Presses universitaires du Midi, 2020

ISBN

2-8107-1015-5

Descrizione fisica

1 online resource (384 p.)

Collana

Méridiennes

Altri autori (Persone)

BonPhilippe

BumpusBernard

DeckerEmile

GuibetHélène

LacombeClaude

LassureJean-Michel

MaireChristian

Meslin-PerrierChantal

MinovezJean-Michel

Moreau-FeunteunAnnick

MorelMonique

OlivierJean-Marc

PainDominique

PannequinBéatrice

PasquierJacqueline du

PeifferJacques G

PréaudTamara

RosenJean

VerneyAntoine

VillevalGérard

Soggetti

Art

faïence

décor

industrialisation

art

mécanisation

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa



Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Au XIXe siècle, progrès techniques et mutation des goûts provoquent le déclin de la faïence stannifère. L’invention de nouvelles pâtes cuisant blanc et l’introduction au milieu du XVIIIe siècle en Angleterre des procédés de décor par impression ouvrent la voie à la mécanisation de la fabrication, au passage de l’artisanat à l’industrie, qui marqueront durant un siècle l’âge d’or de la faïence fine. Parallèlement, la mode pour les arts d’Extrême-Orient pousse aussi les céramistes à s’intéresser aux matières dures tels les grès et les porcelaines encore au détriment de la faïence stannifère.  Toutefois, cette dernière ne disparaît pas pour autant ; aux ouvriers se joignent les peintres de renom qui optent aussi pour ce support et la main des maîtres artisans ou artistes demeure irremplaçable face à la machine qui reproduit à l’infini des motifs jugés sans âme. Négligée par les historiens pour lesquels elle a le défaut de ne pas appartenir aux secteurs leaders de ce qu’il est convenu de nommer « révolution industrielle », qualifiée longtemps « d’art mineur » par les historiens de l’art, la faïence fine – comme une partie de la porcelaine du XIXe siècle – portait en elle le discrédit qui touche le produit industriel.  Oubliée par la recherche institutionnelle – comme le reste de la céramologie – délaissée par les érudits locaux et les amateurs d’art qui lui préféraient les céramiques aux couleurs chatoyantes, elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt et prend sa place dans les collections.