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Record Nr.

UNINA9910495934003321

Autore

Deligne Alain

Titolo

La terre qui vit : Peintures et savoirs chez Carl Gustav Carus (1789-1869) / / Alain Deligne

Pubbl/distr/stampa

Villeneuve d'Ascq, : Presses universitaires du Septentrion, 2020

ISBN

2-7574-2670-2

Descrizione fisica

1 online resource (216 p.)

Collana

Opuscules

Altri autori (Persone)

CarusCarl Gustav <1789-1869.>

Soggetti

Landscape painting - Philosophy

Landscape painting, German - 19th century

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Ami de C.D. Friedrich et d’A.v. Humboldt, Carl Gustav Carus (1789-1869), peintre, médecin, savant naturaliste et naturphilosoph, fut au carrefour de ce qu’on allait appeler peu après les « sciences de l’esprit » et les « sciences de la nature ». Il enseigna et pratiqua à Dresde. Ses nombreuses qualités forcèrent l’admiration de Goethe qui devait l’influencer fortement, tant dans la conduite de sa vie que du point de vue de la méthode (morpho-génétique). On peut tenter de ramener cette multiplicité d’aptitudes à l’activité d’un esprit un configurant le réel, picturalement et conceptuellement, principe dont l’intérêt porté à la nature considérée comme un pur agent constitue le dénominateur commun. Outre qu’elle envisage les places respectives de l’art et de la science quant à leur valeur cognitive, cette première étude d’ensemble en France traite le paysage comme un problème pour lequel le néologisme proposé dans les fameuses Neuf Lettres sur la peinture de paysage (1831), Erdlebenbild (représentation de la vie de la Terre), est une solution restant problématique, vu les implications vitalistes contenues dans certaines disciplines - telles la théologie, la « géognosie », la psychologie ou la physiognomonie - mises à contribution pour étayer la nouvelle théorie. Recourant à la technique des détours éclairants, l’auteur est alors amené à situer le projet carusien dans la continuité des Lumières et de son intérêt pour le



vivant, mais aussi en régression par rapport à elles, puisqu’il s’agit de redonner à cette ’théologie naturelle’ un statut dogmatique et non plus de la limiter, comme le voulait Kant, à une fonction heuristique.