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Record Nr.

UNINA9910495911703321

Autore

Bitsch Marie-Thérèse

Titolo

La Belgique entre la France et l’Allemagne : 1905-1914 / / Marie-Thérèse Bitsch

Pubbl/distr/stampa

Paris, : Éditions de la Sorbonne, 2020

ISBN

979-1-03-510487-0

Descrizione fisica

1 online resource (574 p.)

Collana

Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles

Altri autori (Persone)

GiraultRené

Disciplina

327.493044

Soggetti

History

politique

gouvernement

relation extérieure

Belgium Foreign relations France

France Foreign relations Belgium

Belgium Foreign relations Germany

Germany Foreign relations Belgium

Belgium Economic policy

France Economic policy 20th century

Germany Economic policy 1888-1918

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Point de rencontre entre la France et l’Allemagne, la Belgique est un terrain parfois propice à la coopération économique et financière mais, plus souvent, un enjeu dans les rivalités politiques ou commerciales.  « Industrialisée à outrance » et densément peuplée, plaque tournante du commerce international, la Belgique apparaît comme un marché convoité où la France est menacée d’un « Sedan commercial » face à une Allemagne dont la pénétration pacifique ne cesse de progresser. Terre d’élection du libéralisme économique, elle devient le point d’ancrage de sociétés financières à vocation internationale qui drainent les capitaux français et allemands et permettent au Royaume de participer largement à l’expansion mondiale. Ces relations d’affaires



entre les trois pays, exceptionnellement développées quoique marquées par certaines dissymétries, témoignent d’un cosmopolitisme économique et financier déjà vivace à la Belle Époque.  Pays neutre par la volonté des Puissances, la Belgique constitue un enjeu politique et stratégique, surtout après 1904-1905, lorsque les États garants de sa neutralité sont groupés en blocs antagonistes entre lesquels la tension monte. Alors que la France et l’Allemagne cherchent chacune à l’attirer dans son camp, en créant des solidarités de fait fondées sur des affinités culturelles, des sympathies politiques ou des intérêts convergents, le gouvernement belge s’efforce de tenir la balance égale entre ses deux voisins. Exercice délicat qui ne laisse à Bruxelles qu’un rôle politique limité sur la scène internationale. Pourtant, le 2 août 1914, la Belgique rejette, avec une grande fermeté, l’ultimatum allemand.