labellisées sous le terme « réduction des risques liés à l’usage de drogues » : programmes d’échanges de seringues, extension des traitements de substitution, ouverture de lieux d’accueil pour toxicomanes actifs, etc. Ces actions susciteront des conflits et controverses entre professionnels, ainsi qu’avec les voisins des sites où elles seront entreprises. En répondant à une question centrale « comment des acteurs qui s’opposent en tout, parviennent-ils à coexister, voire à coopérer ? », cet ouvrage analyse la façon dont les conflits, autour de l’action publique, accèdent ou non à des compromis et règlements. Partant d’une étude des conflits autour des mesures de réduction des risques, l’auteure s’interroge sur les formes de coopération entre professionnels, ainsi que sur les moyens mis en oeuvre pour répondre aux plaintes de riverains. In fine, le livre souhaite ouvrir une réflexion sur les modalités du « vivre ensemble », leurs limites et les techniques inventées pour les dépasser à l’échelle urbaine. |