malgré » le dos, son collaborateur ne voyait nullement la raison de s'attarder sur des profils perdus. Le dos d'un personnage n'est souvent pour le spectateur que la promesse d'un retournement. Bien des affiches en font aujourd'hui un tel usage : ce qu'elles refusent, le film l'offrira, et plus rien ne se dérobera à la vue du spectateur. Mais que se passe-t-il, au cinéma, lorsqu'un dos se fait pure présence, attire l'oeil, se donne, pour un instant intense, comme le tout de l'image ? Des plans troublants ont suscité cette question lancinante. Surgis de films de Hitchcock, Mizoguchi, Antonioni et tant d'autres, ils constituent les moments de vacillement d'où sont nées les études réunies ici. |