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Record Nr.

UNINA9910495822003321

Autore

Arrouye Jean

Titolo

L’épanchement du conte dans la littérature / Christiane Connan-Pintado, Pascale Auraix-Jonchière, Gilles Béhotéguy

Pubbl/distr/stampa

Pessac, : Presses Universitaires de Bordeaux, 2018

ISBN

979-1-03-000395-6

Descrizione fisica

1 online resource (284 p.)

Altri autori (Persone)

Auraix-JonchièrePascale

BahiMohamed

BéhotéguyGilles

BehriSouad

BlanquetEstelle

Brière-HaquetAlice

BurgainMarie-France

Connan-PintadoChristiane

ConstantinescuMuguraş

Di RosaGeneviève

FixFlorence

HumièresCatherine D'

Maillard-De La Corte GomezNadja

MartinetJean-Luc

MéléanMarie-Hélène

MessonnierLaurence

MontandonAlain

MoogPierre-Emmanuel

PernoudHermeline

PicholleÉric

SeifertLewis Carl

TauveronCatherine

UlmaDominique

Soggetti

Literary Theory & Criticism

littérature

conte

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa



Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Pour étudier le phénomène que nous nommons épanchement du conte dans la littérature, nous aurons à questionner le dialogue permanent que la littérature et l’expérience littéraire entretiennent avec le domaine des contes, sur le mode de l’innutrition ou de la réappropriation. Territoire passionnant au regard de la poétique des genres, le conte se prête à tous les jeux de l’hybridation en se mêlant aux autres formes littéraires qu’il transpose, dilue ou incorpore. Outre les réécritures proprement dites, les amalgames de contes, les migrations de personnages, il faut envisager une présence des contes moins flagrante, au détour des phrases, des formules, des clins d’œil qui font écho à l’encyclopédie du lecteur, en somme, les phénomènes intertextuels dans leur diversité. Les contes peuvent être vus comme un vaste réservoir de formes, de formules et d’images qui servent de passe-partout pour franchir les frontières entre les genres littéraires, et de signes de reconnaissance pour instaurer une connivence avec le lecteur.  L’épanchement du conte dans la littérature engendre d’infinies combinaisons narratives et textuelles, et ces opérations de métissage concernent les thématiques, les structures, l’écriture, jusqu’à la langue qui, au-delà de la fiction, se trouve elle-même nourrie par les allusions, mentions et références qui l’émaillent d’éclats merveilleux. Certes on pourrait ne voir dans ces incidences que clichés, formules figées à la manière des métaphores lexicalisées, stéréotypes langagiers et culturels, mais les exemples sont si nombreux et témoignent d’une telle mainmise des contes sur la littérature qu’ils méritent toute notre attention.  La réflexion se répartit en quatre volets dans lesquels ne sont pas distinguées littérature tout court et littérature de jeunesse. Sont abordés successivement l’emprise singulière des contes sur certains univers d’auteurs, les réécritures des contes de Perrault, le franchissement des frontières génériques, la manière dont les…