1.

Record Nr.

UNINA9910495815203321

Autore

Assaf Francis B

Titolo

Les funérailles princières en Europe : xvie-xviiie siècles. 3. Le deuil, la mémoire, la politique / Mark Hengerer, Juliusz A. Chrościcki, Gérard Sabatier

Pubbl/distr/stampa

Rennes, : Presses universitaires de Rennes, 2019

ISBN

2-7535-7308-5

Descrizione fisica

1 online resource (440 p.)

Altri autori (Persone)

BoiteuxMartine

Carvalho-GonçalvesLeonardo

CassanMichel

ChrościckiJuliusz A

ÉdouardSylvène

GallJean-Marie Le

HaffemayerStéphane

HengererMark

HernándezLuis Javier Cuesta

HoursBernard

KäglerBritta

MamoneSara

MartinPhilippe

NiedenGesa zur

NiggemannUlrich

PapenheimMartin

PollerossFriedrich

RicciGiovanni

SabatierGérard

WeiandKerstin

ZakharineDmitri

Soggetti

History

funérailles

Europe

rois et souverains

mise en scène du pouvoir

Lingua di pubblicazione

Francese



Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Loin de rester un évènement unique localisé, les funérailles princières à l'époque moderne sont médiatisées à travers des rapports d'ambassadeurs, des publications hagiographiques, des documents administratifs ou encore des articles de presse et des gravures à vocation commerciale. La pratique du deuil des souverains dans leurs royaumes relève du « faire-corps » ; très variable d'un pays à l'autre, elle est révélatrice de l'état des sociétés et du rapport entre le prince et ses sujets. En France et en Angleterre, le deuil est institutionnalisé et banalisé. Dans l'Empire germanique ou en Russie, ses formes varient selon le statut des États et des souverains ou le degré d'intégration des groupes sociaux dans le corps politique. Dans les Empires ibériques, les distances effacent la notion d'évènement au profit d'une destinée immuable. Les funérailles, répétées partout sur le même mode, sont à la fois un rite d'intégration politique et un dispositif servant à restaurer la sacralité. Le deuil des princes étrangers devient quant à lui une pratique nouvelle des puissances européennes qui l'instrumentalisent et développent de véritables stratégies mémorielles : pour renforcer les alliances politiques (la Florence des premiers grands-ducs Médicis), s'affirmer comme caput mundi (la Rome pontificale) ou promouvoir une internationale des Bourbons faisant pièce à celle des Habsbourg. Cette instrumentalisation des funérailles se poursuit dans nos sociétés, consacrant la pérennité d'une pratique qu'on ne saurait confiner au passé.  Ce volume est le dernier d'une trilogie consacrée aux funérailles princières de l'Europe moderne. Le premier, Le Grand Théâtre de la mort, s'intéresse aux rituels. Le second, Apothéoses monumentales, analyse les stratégies du tombeau et les pratiques artistiques.