1.

Record Nr.

UNINA9910495774403321

Autore

Menard-Jacob Marie

Titolo

La première Compagnie des Indes : Apprentissages, échecs et héritage. 1664-1704 / Marie Menard-Jacob

Pubbl/distr/stampa

Rennes, : Presses universitaires de Rennes, 2017

ISBN

2-7535-5589-3

Descrizione fisica

1 online resource (324 p.)

Altri autori (Persone)

BouëdecGérard Le

Soggetti

Colonial companies - France - History - 17th century

Colonial companies - India - History - 17th century

France Commerce India History 17th century

India Commerce France History 17th century

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Quand Colbert crée la première Compagnie royale des Indes Orientales en 1664, il nourrit de grands espoirs sur l'entreprise asiatique, malgré le demi-siècle de retard qu'accuse la France sur les autres Européens. Dès 1665, arrivent dans la péninsule indienne commis, marchands et directeurs qui ont la responsabilité de fonder les premiers comptoirs. Mais les Français ne connaissent pas l'Inde et doivent passer par une phase d'observation, de compréhension puis de maîtrise de l'espace. À eux de saisir les spécificités du négoce oriental, de prendre en compte la conjoncture locale mais également de déterminer les codes d'une cohabitation française entre négociants, officiers royaux, ecclésiastiques, médecins ou aventuriers.  Mais toutes ces initiatives sont entravées par la distance qui prive les loges de marge de manœuvre, car la Compagnie des Indes est fondamentalement écartelée entre Paris (pôle décisionnel) et Surate ou Pondichéry (pôles d'exploitation). Par conséquent, la Chambre générale peine à comprendre ce dont ont besoin les comptoirs qui émergent, entraînant par là une inadéquation de moyens.  Finalement, malgré quarante ans d'apprentissage laborieux, la Compagnie des Indes, accablée par trois guerres européennes, traversée par de nombreux conflits indiens, et



endettée depuis sa création, ne résiste pas au poids des conjonctures. Elle échoue ainsi indéniablement sur les plans économique et administratif. Toutefois les entreprises indiennes du xviie siècle ne sont pas vaines, car elles posent les fondements nécessaires aux succès français du siècle suivant.