1.

Record Nr.

UNINA9910495772703321

Autore

Bonnet Alain

Titolo

Apprendre à peindre : Les ateliers privés à Paris 1780-1863 / Alain Bonnet, France Nerlich

Pubbl/distr/stampa

Tours, : Presses universitaires François-Rabelais, 2018

ISBN

2-86906-587-6

Descrizione fisica

1 online resource (397-[XXXII] p.)

Altri autori (Persone)

NerlichFrance

AllardSébastien

BonnetAlain

ÉtienneNoémie

GarciaClémentine

HackmannLisa Sophie

JacquinotArmelle

JagotHélène

JosenhansFrauke

KłudkiewiczKamila

LechleiterFrance

LécosseCyril

Lemeux-FraitotSidonie

LesecCédric

MathieuCamille

OmodeoChristian

RenardMargot

SchiederMartin

SofioSéverine

StruckmeyerNina

Studziżba KubalskaBeata

VotteroMichaël

Soggetti

Arts & Humanities

History

XIXe siècle

peinture

Paris

Artistes

ateliers privés

École des beaux-arts



Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Où apprenait-on à peindre à Paris au XIXe siècle ? Cette question pourtant cruciale n’a jusqu’a maintenant guère été approfondie par les historiens de l’art dont l’attention était surtout tournée vers le fonctionnement de l’École des beaux-arts. Or les classes de peinture n’y furent introduites qu’en 1863. De la fin du XVIIIe siècle à 1863, c’est dans l’espace hybride des ateliers privés d’enseignement, entre ancienne cellule artisanale et structure académique, que s’inventent et se développent de nouvelles approches du métier de peintre. Au-delà des aspects techniques et esthétiques, c’est le statut même des artistes qui se redéfinit à l’aune d’une autonomie inédite. Le caractère professionnel des formations se précise, tandis que la relation entre le maître et l’élève gagne en complexité. Si la nostalgie du lien intime entre patron et apprenti de l’Ancien Régime apparaît comme un leitmotiv de la réflexion artistique, la situation nouvelle des ateliers privés favorise l’émancipation des jeunes peintres par rapport à l’autorité du maître. La liberté nouvelle face aux modèles, à la fois source d’angoisse et d’enthousiasme, transforme ainsi les ateliers privés en laboratoires expérimentaux de la modernité.