Ce volume est le fruit d’une réflexion collective des historiens et historiennes de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il en partage donc les caractères : refus des cloisonnements, choix de la longue durée qui court ici de la Babylonie antique au temps présent, participation de jeunes chercheurs comme d’historiens confirmés. Il interroge l’usage que les historiens font du « mythe » qu’ils considèrent autant sous sa dimension restreinte de « récit fondateur » et transhistorique, que sous son acception plus moderne et sociologique, qui a trait à quelques motifs imaginaires partagés. Il y est donc question d’Amazones et de vampires, de Déluge et de Révolution, de royaumes fabuleux, de sorcières et d’âge d’or de la civilisation. Plus que le rapport entre le vrai et le faux, c’est la rationalité et l’historicité de ces croyances du passé en leur temps que ce livre s’attache à sonder. |