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Record Nr.

UNINA9910495759803321

Autore

Benoit Eric

Titolo

Apories, paradoxes et autocontradictions : La littérature de l’impossible / / Éric Benoit

Pubbl/distr/stampa

Pessac, : Presses Universitaires de Bordeaux, 2018

ISBN

979-1-03-000388-8

Descrizione fisica

1 online resource (343 p.)

Collana

Modernités

Altri autori (Persone)

DazzanÉric

DefayeChristelle

DeguyMichel

DolharéKatixa

GachetDelphine

GhorbelWafa

GuestBertrand

Le BlancAlissa

LefebvreJean-Pierre

MoussaronJean-Pierre

RabatéDominique

Rihard-DiamondFabienne

RoseJelena

SabbahDanièle

SalasAlexandre

SermetJoëlle de

BenoitÉric

Soggetti

Literary Theory & Criticism

aporie

contradiction

possibilité

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia



Sommario/riassunto

La littérature moderne montre souvent une propension de l’écriture à se confronter à sa propre impossibilité, voire à s’en nourrir, paradoxalement. Ce paradoxe est difficilement théorisable ou conceptualisable, il échappe essentiellement à la saisie conceptuelle et à la logique classique, mais il est cependant l’objet d’une expérience littéraire récurrente, historiquement repérable, objectivement observable dans les textes, et donc descriptible, ou appréhendable comme une sorte d’algorithme de certaines tendances de l’écriture littéraire (non tant dans son contenu que dans son mode de fonctionnement) : comment continuer à écrire jusque dans l’aporie, comment frayer dans l’impasse (aporia) les chemins de l’écriture ?  Cette prédilection de l’écriture pour une situation auto-contradictoire a été relevée par Roland Barthes disant que « la modernité commence avec la recherche d’une Littérature impossible ». C’est sur ce paradoxe que portera ici notre réflexion, pour essayer d’en dégager les origines, pour tenter d’en explorer les modalités et les modulations. La littérature en effet tend non seulement à se réfléchir elle-même, mais aussi à réfléchir sa propre impossibilité, à faire œuvre de son impossibilité (à faire œuvre de son propre « désœuvrement », pour reprendre le terme de Blanchot), jusqu’à assumer voire revendiquer sa propre impossibilité comme étant son essence même.