1.

Record Nr.

UNINA9910495745803321

Autore

Aballéa Marion

Titolo

Un exercice de diplomatie chez l’ennemi : L’ambassade de France à Berlin, 1871-1933 / Marion Aballéa

Pubbl/distr/stampa

Villeneuve d'Ascq, : Presses universitaires du Septentrion, 2018

ISBN

2-7574-1978-1

2-7574-2115-8

Descrizione fisica

1 online resource (424 p.)

Soggetti

Diplomatic and consular service, French - History - 19th century

Diplomatic and consular service, French - History - 20th century

France Foreign relations Germany

Germany Foreign relations France

Lingua di pubblicazione

Francese

Formato

Materiale a stampa

Livello bibliografico

Monografia

Sommario/riassunto

Théophile Delcassé a beau considérer, au tournant du xxe siècle, qu'il « n’y a rien à faire à l’ambassade de Berlin que d’y ronfler », le séjour est loin d’être de tout repos pour les diplomates alors installés dans le prestigieux hôtel de France, Pariser Platz 5. Comme le rappelle Le Figaro en 1896, une poutre est en effet toujours prête à tomber sur la tête de ceux qui représentent, dans la capitale du Reich allemand, son plus durable adversaire. De 1871 au début des années 1930, dans les postures successives d’émissaires du vaincu humilié puis du vainqueur sans pitié, c’est alors bien à un exercice de diplomatie en terrain hostile que se livrent les envoyés français. Comment fonctionne une ambassade dans ces conditions ? À quoi sert-elle, et est-elle à même de remplir ses missions ? Reposant notamment sur l’exploitation inédite des archives extraites des ruines de l’ambassade en 1945, c’est à une plongée dans une diplomatie du quotidien, immergée, au cœur de Berlin, dans six décennies d’histoire franco-allemande, qu’invite cet ouvrage.  The French minister for Foreign Affairs Théophile Delcassé might consider that “there were nothing to do but snoring in the French Embassy in Berlin” at the turn of the Twentieth century, serving as a



diplomat in the famous French hotel on Pariser Platz at that time was no easy work. Diplomacy on hostile ground left little time to rest, let alone “snore”…