Le 18 septembre 2014, le gouvernement d'Alex Salmond organisera un référendum d’autodétermination en Écosse. L’indépendance marquerait la fin de la Grande-Bretagne issue d’une Union entre Angleterre et Écosse en 1707, la nation écossaise recouvrant sa souveraineté, en toute légalité. Les origines des revendications indépendantistes sont analysées. Elles sont portées par le Scottish National Party, arrivé au pouvoir grâce à la dévolution, une autonomie élargie concédée par le Parlement britannique. Ce processus est singulier : non seulement le SNP s’en tient à la voie des urnes, dans le respect de la législation existante, mais, qui plus est, loin de prôner un repli identitaire, il se veut ouvert sur le monde. Un panorama des enjeux de ce débat est également dressé, tant pour l’Écosse que pour le reste du Royaume-Uni. Il concerne autant la viabilité économique d’un État ayant pléthore de ressources naturelles (en particulier du pétrole) que son insertion dans le concert des nations. Le SNP défend son programme, social-démocrate et néolibéral, pacifiste, contre le nucléaire et pro-européen. Les trois partis britanniques dénoncent les risques pour les Écossais, sans contester l’existence de la nation. Ce livre, qui devrait intéresser |